Construction de la milonga

Les tandas et Cortina quand pourquoi ?

 ​Selon le site Todo Tango Tout savoir sur le tango Site déclaré d’intérêt national par l’équivalance du ministère de la Culture argentine
Michael Lavocah, Felix Picherna, Jorge Dispari, Ricardo Calvo,
Traduit par nos soins
Apparition des tandas : dans les années 1960 apparition des tandas de 2 et puis de 4 dû aux 78 tours.
Evolution des tandas dans les années 1970, lorsque des musiques plus anciennes ont été rééditées sur disques vinyles.
Cela rendait beaucoup plus facile le passage de trois ou quatre pièces d’affilée.
Tandas d’autres rythmes : selon le témoignage d’Alberto Podesta  et d’autres, comme Jorge Dispari, Ricardo Calvo dans les années 1970 et jusque dans les années 1990, il se jouait dans les milongas, 50 % de tango et 50 % d’autres rythmes.
Dans les années 1990 : il était encore courant d’entendre des lots d’autres rythmes dans de nombreuses milongas. Alberto Podesta
En 2006, lorsque le gouvernement de la ville a adopté une loi (BOCBA n° 2537) dans le but de soutenir les milongas,
il a établi que le lot d’autres rythmes était la « partie fondamentale » d’une milonga.
A gauche :
la milonga Barajando,
Organisation Jonatan Rojas
Muisicalisadore Carlos Alberto Rey
Musique Por Que Razon Juan D’Arienzo 1939
Les danseurs commence à 0,39 

A droite Felix Picherna nous parles de son role de DJ

Préambule
Les tandas de 4 sont le plus souvent jouées à BA, La raison et dû à la culture de l’invitation et des échanges entre les morceaux
L’invitation ne ce fait pas au début de la tanda, sauf pour ceux qui sont en couples. Ainsi sont ils reconnus et laissé à leurs danses.
Puis lors de la Tanda, entre les morceaux chacun échange des paroles car à BA il est mal venu de ne pas échanger quelques mots.
Aujourd’hui de plus en plus de danseurs sont là pour évoluer sur toute la musique et les DJ mettent de plus en plus des tandas de 3.
Même si pour un DJ c’est un peu frustrant car mettre un morceau peu connu sur le 3 et relancer sur le 4 est grisant. 
Mais cela a t il étais toujours comme cela ? 
Structure de la musique dans la milonga
Tandas et Cortinas

Dans cette première partie, nous voyons comment la musique est structurée dans une milonga classique de Buenos Aires.
Ici, vous verrez que la musique est jouée, presque exclusivement, par lots (TANDAS) séparés par des rideaux (CORTINAS).
Une tanda est un ensemble de chansons du même style (tango, de même couleur, valse, milonga ou autre).
Le but d’une tanda est de permettre aux danseurs de pénétrer plus profondément avec leurs styles dans l’atmosphère et l’énergie des tangos qu’avec une seule chanson.
Pour cette raison, une tanda doit être cohérente :
les chants sont aujourd’hui presque toujours du même chanteur et du même orchestre, et d’une époque similaire pour un rendu de même atmosphère.
le DJ se doit de faire attention lors de la construction des tandas. Il doit permettre aux danseurs de danser sur la même couleur tout au long de la tanda le style qu’ils ont souhaité et qui s’accorde au mieux au partenaire qu’ils ont souhaité inviter en début de tanda.
Le thème du rideau (Cortina) est un intermède musical qui sépare les lots. Il tire son nom de l’époque où l’on baissait le rideau dans un club pour
changer d’orchestre (par exemple : d’un orchestre typique tango à un orchestre de jazz, un cabaret coûteux pouvait proposer les deux en une seule soirée).
Le rideau confirme aux danseurs que la ronde est terminée et que l’on passe à un autre style, sa fonction est donc sociale, car c’est le moment de changer de partenaire pour aborder un autre style.

La tanda 2, 3 ou 4 ?
est un ingrédient essentiel d’une milonga authentique, mais il faut rappeler qu’à l’âge d’or les orchestres ne jouaient pas en tanda pour danser.
Les tandas de tango durent après les années 60, normalement deux puis quatre morceaux,
Pour les tandas de valse et surtout de milonga, plus épuisantes, deux puis trois morceaux.
Initialement, un lot ne contenait que deux chansons (les deux faces d’un disque 78 tours), bien que certains clubs diffusaient deux disques tout d’abord d’orchestres similaires. Exemple : Pugliese et Gobi / De Angelis et Biagi puis comme le dit Felix Picherna du même interprète à la demande des danseurs de Buenos Aires,
La tanda, telle que nous la connaissons aujourd’hui, n’est devenue populaire qu’au début des années 1970, lorsque des musiques plus anciennes ont été rééditées sur disques vinyles. Cela rendait beaucoup plus facile le passage de trois ou quatre pièces d’affilée.
Le cycle tanda
L’expérience a montré que le cycle tanda suivant fonctionne très bien : T – T – V – T – T – M
Garder un cycle comme celui-ci donne aux danseurs une cartographie de la soirée.
Avec trois chansons par lot, chaque cycle de six tours dure une heure.
Avec des rondes de tango de quatre chansons, le cycle dure environ soixante-quinze minutes.
Ces informations aident également le DJ à planifier la soirée.

Ce cycle est pragmatique car il y a moins de valses et surtout moins de milongas que de tangos.

Il est plus difficile d’être créatif dans le lot de milonga, puisque nous sélectionnons parmi un plus petit panel de morceaux de musiques.

Ce n’est pas le seul cycle : il existe d’autres possibilités. Si l’on supprime l’une des tandas du tango, la proportion de valses et de milongas augmente. Cela crée une atmosphère plus dynamique, mais cela signifie qu’il faudra trouver davantage de valses et de milongas, ce qui pourrait être difficile.

Jusqu’au 21e siècle, des lots d’« autres rythmes » comme le tropical (cumbia argentine ou salsa) ou le swing pouvaient encore être entendus dans de nombreuses milongas. Celles-ci pourraient remplacer la Tanda de milonga et contribuer à rafraîchir l’atmosphère.

Selon le témoignage d’ Alberto Podesta, de Ricardo Calvo et d’autres, dans les années 1970, les milongas jouaient à 50 % du tango et à 50 % d’autres rythmes voir comme l’a écrit Ricardo Calvo plus d’autres rythmes que de tango jusque dans les années 80

L’idée selon laquelle une milonga authentique ne joue que du tango est relativement nouvelle.

Dans les années 1990, il était encore courant d’entendre des lots d’autres rythmes dans de nombreuses milongas. En 2006, lorsque le gouvernement de la ville a adopté une loi (BOCBA n° 2537) dans le but de soutenir les milongas, il a établi que le lot d’autres rythmes était la « partie fondamentale » d’une milonga. Aujourd’hui (2015), la plupart des milongas ne jouent pas du tout d’autres rythmes. De nombreux danseurs moins expérimentés, n’ayant pas entendu d’autres rythmes dans la milonga, ont l’impression qu’une milonga traditionnelle ne joue que du tango.

Rôle du DJ ?
Le DJ est là pour que les gens puissent s’exprimer en dansant et en profiter avec d’autres personnes.
La musique doit donner envie de danser, elle doit être adaptée à la danse et pas trop étrangère aux personnes présentes dans la salle.
Le DJ régule également le niveau d’énergie de la salle. La musique est énergie et sensation.
Chaque lot apporte une nouvelle énergie à la piste et crée un climat particulier.
Le DJ doit trouver le bon niveau d’énergie pour chaque moment de la soirée.
Le DJing est aussi un acte de partage. La musique est émotion, et le DJ partage son ressenti envers la musique avec les danseurs.
Il entretient une relation avec les danseurs et toutes les relations réussies dépendent de la confiance.
De nombreux DJ expérimentés m’ont dit qu’il était essentiel de gagner la confiance du public.
Dans la prochaine partie de cet article, nous verrons comment le DJ construit le lot.

Ci-dessous une explication de l’évolution des musiques en fonction des dates d’enregistrements. Les maisons de disques orientaient les orchestres en fonction des modes : Juan D’arienzo est revenu à une signature en 2/4 car disait-il les tangos sont pour être dansés.

El Carburé.
Juan Maglio 1912
on entend très bien la habanera.
signature 2/4
 
El Carburé,
Adolfo Carabelli 1932
on devine la habanera. Signature 2/4 
El Carburé
Juan D’Arienzo 1937
La habanera ne s’entend plus Signature 2/4 
El Carburé
Carlos Di Sarli 1951
La habanera a disparu Signature 4/4 
El Carburé
Hector Varela, 1966
variation de rythme Signature 4/4
Construction de la tanda
Dans la première partie, nous avons décrit comment et pourquoi la musique de tango est normalement présentée dans des décors séparés par des rideaux. Voyons maintenant comment est construit un tanda, la compétence fondamentale pour être un disc-jockey de tango.
Des tandas cohérentes
La fonction d’une tanda est à la fois sociale et musicale. Instaurer un climat pour qu’il soit partagé par le couple.
Pour cette raison, il est essentiel que le lot soit cohérent. Les thématiques du lot doivent être perçues comme une unité. Cela signifie presque toujours choisir des chansons du même orchestre et d’une période similaire.
Attention aux orchestres actuels qui enregistrent sur le même CD des styles différents exemple (un style Tipica Victor 1929, un Canaro 1938, un Di Sarli 1941)  
Le moyen le plus simple de créer un lot cohérent est simplement de choisir des pièces aussi similaires que possible.
Les chants, instrumentaux et enregistrements peuvent être perçus de manière très différente, il faut donc décider de choisir l’un ou l’autre, et aussi ne pas mélanger les chanteurs au sein d’un groupe.
On peut également choisir des pièces qui ont une vitesse similaire.
Cette approche est sans danger pour le disc-jockey novice. Il s’agira d’un set homogène, mais il a une limite : de tels sets peuvent sonner un peu plat, surtout quand tous les sets de la soirée ont été construits de la même manière – même si toutes les chansons sont de bonnes chansons.
Forme d’énergie dans le lot
La plupart des DJ expérimentés essaient de petits changements d’énergie dans le lot. Un exemple simple serait, dans une série de trois valses,
de commencer par une valse plus lente et de terminer par une valse plus rapide.
Ce cycle sera perçu comme ayant une énergie croissante. Un tel mouvement dans le lot ajoute de l’intérêt.

C’est l’exemple le plus simple de la forme énergétique au sein d’une tanda : une énergie montante.
La méthode inverse ne fonctionne généralement pas, car vous perdez de la puissance. Cela semblera probablement plat.

Une autre possibilité, avec un ensemble de quatre chansons, est un ensemble en forme de « hamac » : une chanson d’ouverture forte et bien connue qui entraîne les danseurs sur la piste ; une section intermédiaire ; et puis un point culminant. Dans la section du milieu,

la troisième position est l’endroit idéal pour essayer un nouveau sujet

dont on n’est pas très sûr. Si cela ne fonctionne pas bien, le thème de clôture sauvera la situation. Il est préférable de choisir le deuxième thème pour perpétuer l’ambiance du premier. D’après mon expérience, bon nombre des meilleurs DJ utilisent cette forme énergétique.
Et une autre façon est d’avoir un lot avec un thème d’introduction qui semble un peu différent des trois autres. Cette première pièce devrait généralement être un peu plus douce. Cette forme doit être utilisée avec précaution, car nous ne voulons pas que les danseurs se sentent confus. Une telle chose ne peut être réalisée que lorsque le DJ a gagné la confiance des danseurs.
Il est également possible de travailler dans l’autre sens – en commençant par un « big bang » puis en diminuant progressivement – ​​mais le DJ doit faire très attention à ce que l’énergie du set ne s’effondre pas. Vous devrez probablement augmenter à nouveau la puissance à la fin, et maintenant nous sommes à mi-chemin de la forme hamac.
Bien que la forme hamac soit ma « forme énergétique » préférée pour une séance, cela ne veut pas dire qu’elle soit la meilleure. Différents DJ préfèrent des formes différentes, ou peuvent utiliser des formes différentes, selon le moment. Si vous êtes DJ, il est utile de regarder quelle forme vous préférez, ainsi que celles que d’autres DJ utilisent. Demandez-vous : qu’est-ce qu’une forme énergétique différente leur permet de faire ?
La première pièce
Chaque nouvelle série est un nouveau départ, et les danseurs décident s’ils vont danser ou non, et avec qui, en fonction de la manière dont ils commencent. La première pièce est un signe et une promesse de ce qui est à venir. Il est donc important que le premier thème représente fidèlement le lot dans son ensemble. Si vous ne le faites pas, les danseurs commencent à perdre confiance dans le DJ. Instaurer la confiance entre les danseurs et le DJ est essentiel, non seulement pour la sérénité du DJ, mais pour la réussite de la soirée.

Certains DJ travaillent avec une « banque de batchs » qu’ils ont préparée à l’avance, tandis que d’autres les construisent à la volée. Les deux approches fonctionnent, même si les tandas toutes faites présentent un inconvénient : si vous êtes régulièrement DJ dans la même milonga, le public commence à deviner quel sera le prochain morceau.

Construire spontanément vos lots demande plus de compétences, mais vous pouvez éviter un certain stress si vous commencez par réfléchir à la position dans le lot où va se trouver le sujet. Par exemple, certaines chansons semblent si complètes que tout le monde veut s’asseoir après – celles-ci fonctionneront mieux à la fin d’un set (chansons de clôture). Certaines pièces ont une introduction – celles-ci fonctionneront mieux au début d’une série (thèmes d’ouverture), bien qu’il soit également possible de supprimer l’introduction.

Certaines pièces fortes fonctionneront aussi bien comme thème d’ouverture ou de clôture. A l’inverse, un bon morceau qui n’est pas assez fort pour ouvrir ou fermer un set devrait occuper une des positions internes (chansons intermédiaires).

La création de lots à la volée peut être soutenue par une pré-audition – en écoutant la musique avec des écouteurs, avant de la jouer pour les danseurs. Cela rend le travail du DJ plus créatif, mais la pré-écoute prend trop de temps et l’attention est détournée du morceau.

Personnellement, je n’utilise pas beaucoup la pré-audition. Je l’utilise pour m’assurer qu’un morceau que j’ai entendu dans ma tête est bien ce que je pense. Je l’utilise très rarement pour développer des idées totalement nouvelles. A mon avis, le DJ n’a pas le temps pour ça pendant la milonga.

Dans la pratique, de nombreux DJ travaillent avec une combinaison des deux approches : soit préparer des sets lorsqu’ils essaient quelque chose de nouveau, soit construire des sets à la volée lorsqu’ils jouent de la musique avec laquelle ils sont familiers.

Comme c’est le cas dans d’autres domaines de la vie, une fois que nous maîtrisons les règles, nous nous concentrons moins sur elles et commençons à travailler davantage avec nos émotions. Être DJ commence alors à devenir plus créatif, intéressant et agréable. Par exemple, dans certaines situations, il peut être acceptable de mélanger des pistes instrumentales et vocales. Après tout, c’est ce que faisaient nos orchestres bien-aimés à l’âge d’or.

Quelle musique jouer

Il y a tellement de bonne musique qu’il n’y a aucune excuse pour jouer quelque chose qui n’est pas vraiment dansant. Ce n’est pas une restriction sérieuse pour le MJ. L’éventail de la bonne musique est bien plus large que ce que l’on entend habituellement dans une milonga.

Au fil du temps, le « répertoire fondamental » de la musique tango a évolué. Plus qu’un corpus musical, il s’agit d’une accumulation de connaissances, de la sagesse accumulée de la communauté sur les tangos qu’il est bon de danser. Cependant, cela n’est pas la même chose que d’avoir un canon fixe de ce qu’est une musique acceptable. L’héritage de la musique tango est vaste. Notre connaissance et notre compréhension sont incomplètes et, à mesure qu’il s’élargit et s’approfondit, le répertoire que l’on entend dans la milonga évolue.

Pour donner un exemple évident : le Poème de Canaro était inconnu jusqu’à sa réédition sur CD en 2005, mais c’est aujourd’hui l’une des pièces les plus appréciées de cet orchestre. Et certains ont dû se risquer à jouer ce tango pour la première fois dans une milonga. Même si le MJ doit faire attention à ne pas transmettre l’information pour le plaisir, de nouvelles découvertes de ce type continueront probablement à apparaître.

Un autre aspect est le niveau de complexité de la musique et l’expérience des danseurs. Certaines musiques sont faciles à danser ; Ils peuvent être joués pour tous types de publics. D’autres musiques exigent davantage des danseurs. Peut-être que le rythme est moins fort et la mélodie plus complexe. Par exemple, si nous jouons du Troilo-Fiorentino de 1941, tout le monde dansera, mais si nous jouons un ensemble de Troilo-Marino, ceux qui ont moins d’expérience avec cette musique s’assoiront. Cela ne veut pas dire qu’il faut toujours jouer la musique la plus « avancée » possible. Même dans une salle pleine de danseurs de haut niveau, il est également bon de monter quelques lots « plus faciles », comme Canaro-Maida ou Fresedo-Ray. Cela donne un répit dans la milonga et crée plus d’opportunités de danser avec différents partenaires.

Le rideau

Le rideau est un élément très peu pris en compte dans la conception musicale de la soirée. Non seulement il sépare les lots, mais il crée sa propre atmosphère. De plus, le MJ a une certaine liberté de choix. Le seul véritable critère est qu’il doit être clair d’emblée que la musique est le rideau, et non un autre morceau du lot. Ma principale préparation pour une grande milonga est le choix des rideaux. Dans des environnements où les gens ne connaissent pas les codes, réfléchissez bien avant d’utiliser de la musique de danse pour le rideau (par exemple de la musique swing) – certains continueront simplement à danser.

Les DJ qui préfèrent jouer de la musique forte se tournent vers la musique forte, comme le rock, pour leurs rideaux, mettant l’accent sur l’ambiance de fête ; Ceux qui jouent leur musique à un volume plus faible ont tendance à choisir quelque chose de plus subtil.

Quoi que vous choisissiez de faire, il est important que le rideau ne submerge pas la musique qu’il encadre. Et si les rideaux doivent être cohérents, pourquoi les rideaux ne le seraient-ils pas aussi ? Même si l’on peut volontiers utiliser par exemple une sélection aléatoire de hits pop pour les rideaux du soir, cela peut ne pas être aussi satisfaisant que, par exemple, de jouer une sélection de hits de la même décennie, ou même de la même période. Cela donne aux rideaux un peu de structure, un thème. Certains DJ utilisent un cycle de rideau, en le combinant avec le cycle tanda (TTVTTM).

En ce qui concerne maintenant la longueur du rideau, il devrait durer jusqu’à ce que le terrain se vide (en supposant que tout le monde change de partenaire à la fin de chaque tour) et sa durée peut varier. Au début d’une milonga, cela peut durer seulement dix secondes, tandis que lors d’une nuit chargée, cela peut durer plus d’une minute. Pour cette raison, de nombreux DJ préfèrent atténuer le rideau manuellement, afin de pouvoir contrôler sa durée. En Argentine, où les gens se soucient moins de danser tout le temps, il est courant de passer un long rideau sans tenir compte de la rapidité avec laquelle la piste de danse se vide. Il s’agit plus d’une coutume locale que d’une décision du DJ. Si vous ne voulez pas que le tribunal soit vide – par exemple, dans la pratique – alors vous ne devriez pas mettre de rideaux.

Dans la troisième partie de cet article, nous examinerons le véritable art du DJing tango : comment choisir quoi jouer ensuite.

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